¤ Chronique littéraire : Le serpent et la perle ¤

Titre :  Le serpent et la perle T1
Auteur : Kate Quinn
Date de sortie : 2016
Éditions pocket
Format : Ebook

Bonjour à tous !

Kate Quinn est une auteur que j’apprécie beaucoup : à chaque fois que je lis un de ses romans, je suis plongée dans la Rome Antique.

Cette fois, j’ai découvert un roman évoquant la période Borgia, grâce au challenge ABC.

 

Rome, 1492. La belle Giulia Farnese épouse le jeune et séduisant Orsino et croit que la fortune lui sourit. Mais elle découvre avec stupeur que son mariage n’est qu’un leurre, orchestré par l’influent cardinal Borgia, bien décidé à en faire sa concubine.
Enfermée dans une prison dorée, espionnée par les serviteurs, Giulia peut compter sur le soutien de Leonello, un cynique garde du corps qui poursuit de sa vengeance un mystérieux tueur, et de Carmelina, cuisinière irascible au passé secret.
Tandis que la corruption grandit au Vatican et que le nombre de leurs ennemis ne cesse de croître, Giulia et ses acolytes doivent faire preuve de ruse pour survivre dans le monde des Borgia. N’est pas intrigant qui veut…

 

Tout le monde a entendu parler (au moins de loin), le nom de Borgia. Il s’agit du nom d’une famille aux mœurs dissolus qui a plus ou moins « régné » que le Vatican pendant quelques dizaines d’années.

A la tête de cette famille : Rodrigo Borgia (ou le pape Alexander VI). Dans ce livre, nous allons apprendre a connaître Rodrigo à travers sa nouvelle maîtresse Giulia Farnèse.

 

Giulia est une jeune femme toute heureuse de se marier avec le jeune Orsino jusqu’à ce qu’elle comprenne que ce mariage a été orchestré par Rodrigo qui veut en faire sa nouvelle maîtresse. Après quelques semaines de cour assidu, le cardinal arrive a ses fins : elle devient sa maîtresse, et même sa concubine officielle quand ce dernier devient le pape.

 

Mais être la maitresse du pape n’est pas de tout repos : perpétuellement surveiller, dénigrée par son entourage et par la noblesse, Giulia se sent bien seule, heuresmeent qu’elle est entourée de Lucrèse (la fille de Rodrigo), de Leonello (son nouveau garde du corps) et de Carmelina (sa cuisinière).

 

Giulia est un personnage très attachant : elle est très belle (et est d’ailleurs connu pour cela), mais c’est aussi quelqu’un de très attachant, de très gentil avec son entourage : elle ne pense jamais à faire du mal aux autres… au contraire, elle fait tout pour que sa famille soit heureuse.

 

Je me doute que l’auteur, même si elle a pris comme base des personnages ayant existé, a beaucoup brodé autour. Mais ce n’est pas grave.

 

Car j’ai vraiment apprécié ce premier tome. A travers cette saga, l’auteur aborde l’amour, la famille mais également pas mal la religion avec la présence de Cardinaux et du Pape dans l’entourage de Giulia. Au sein du Vatican (de cette époque), les vœux des religieux sont moins pris au sérieux qu’à notre époque, et il semble peu dérangeant que les cardinaux aient des maîtresses voir des enfants. C’est presque admis. Mais à travers Giulia et son histoire avec Rodrigo Borgia, nous sommes plongés au cœur des jeux de pouvoir du Vatican, et la bataille pour accéder sur le trône de Saint Pierre.

 

De plus, outre les jeux de pouvoir au sein du Vatican (et de Rome), j’ai trouvé intéressant de voir la vie de l’époque à travers ce roman : les distinctions sociales entre les personnes, le système de justice, les mœurs, l’Histoire (car c’est une période de guerre avec la France notamment)…

 

Il faut avouer également que la famille Borgia est source de rumeurs et d’histoire un peu folle. C’est intéressant de lire un roman où les personnes de cette famille sont, même si je pense que l’auteur a édulcoré certains faits…

 

J’ai beaucoup aimé ce tome, car c’est toujours un plaisir de retrouver la plume de l’auteur. Le sujet est intéressant, et j’ai hâte de lire la suite !

 

A bientôt

 

Roxou