Contemporain, Evasion littéraire

¤ Chronique littéraire : Le gardien du phare ¤

Titre :  Le gardien du Phare
Auteur : Catherine Hermary Vieille
Date de sortie : 2007
Éditions Albin Michel
Format : Broché

 

Bonjour à tous,

Depuis que j’ai passé quelques années à travailler dans le milieu maritime, j’ai une passion pour les Phares ! C’est pour cette raison que j’avais acheté ce livre lors d’un vide grenier de ma bibliothèque municipale…

Puis je l’ai laissé traîné dans ma PAL jusqu’à ce que je me décide à l’inscrire dans mon challenge ABC2018.

 

 

Synopsis gros

Trois femmes échouées sur une île sauvage dont une tour de pierres grises barre tous les chemins. Un gardien qui jamais ne se montre. Elles guettent, sentent et redoutent sa présence. Mais existe-t-il vraiment ?
Hormis l’étendue de la mer, les nuages et la brume, elles portent de lourds secrets et n’ont plus que leurs souvenirs, leurs rancunes, leurs désillusions et leur détermination à survivre.
Pour quelle obscure raison le destin les a-t-il jetées sur ce bout de terre isolé, ce monde clos et hors du temps que rien ne semble atteindre ?

Prix Femina pour Le Grand Vizir de la nuit, Catherine Hermary-Vieille retrouve ici les eaux sombres et tempétueuses des soeurs Brontë, les landes et les passions des grands romans anglo-saxons, aux confins de l’âme humaine et de la vie, du rêve et de la réalité, avec une intensité, une beauté, une émotion que cristallise l’écriture pure et troublante d’un véritable écrivain.

chronique biz

C’est à travers de roman que je découvre la plume de cette auteur. Et son style m’a un peu déstabilisé en début de lecture.

 

Le roman commence quand trois jeunes femmes échouent sur une île déserte. Anne, Mathilde et Camille n’ont pas grand-chose en commun, mais elles sont obligées de cohabiter sur ce mystérieux îlot. Personne ne semble y habiter, mais la présence d’un phare devient vite un espoir pour les jeunes femmes : y aurait-il un gardien pour les aider ?

 

L’auteur va alterner les narrations entre les trois héroïnes mais également les habitants de l’île aux chiens d’où elles viennent… Ce style de narration est intéressant mais j’ai trouvé que les changements de narrateurs n’étaient pas toujours clairement spécifiés dont je me suis parfois perdue dans ma lecture.

Cette chronique va être assez courte, car je ne voudrais pas spoiler des éléments importants de l’intrigue. Le gardien du phare va « hanter » par sa non présence les trois jeunes échouées : elles espèrent le croiser pour qu’il les aide, mais son silence est assourdissant.

 

Ces jeunes femmes si différentes ont cependant un point commun : elles sont incomprises des habitants de l’île aux chiens. A travers leurs récits, mais également celles des habitants de l’île, nous apprenons à découvrir leur histoire.

 

Et j’ai trouvé cela vraiment très intéressant. L’île d’où proviennent les trois femmes est comme en autarcie au large du Canada : il y a peu de passages et quelques âmes bien pensantes mènent tout le monde à la baguette.

 

Ce livre permet de voir l’impact de l’incompréhension d’une ville, ce n’est pas du harcèlement, mais plutôt le rejet entier d’une ville envers des personnes différentes, des personnes qui ne rentrent pas dans les « normes » sociales de l’île.

 

Extrait

Son monde n’avait pas de limites: bonheurs tactiles, sons, odeurs se mêlaient en gerbes. Le vent, la pluis, les vagues, les arbres et les plantes lui parlaient. Chaque matin, hiver comme été, on ouvrait sa fenêtre. Elle écoutait le temps. Froid, les planches de la maison craquaient, les oiseaux restaient silencieux, l’air était croquant comme une pomme avec des relents de grand large et d’écume, tiède il bruissait de pépiements, caressait les branches qui se prélassaient, résonnait des rires d’enfants, des voix des passants. La brise recréait les objets qu’elle devinait ou palpait, intensifiait leur présence. Son exprit, toujours libéré du corps, s’envolait par la fenêtre, devenait souffle de vent ou gouttes de pluie frappant le toit de la maison, le sol, la mer, les feuilles, les rochers. Chaque ondée levait des bruits différents qui prenaient leur envol en une harmonie parfaite.

 verdict

 

Un livre vraiment surprenant, et auquel je ne m’attendais absolument pas ! Il se lit relativement vite, donc en deux heures je l’ai dévoré ! Une fois entrer dans l’histoire, j’ai eu du mal à le lâcher !

 

J’espère vous avoir donné envie de découvrir cette histoire !

 

A bientôt

 

Roxou

 

 

 

 

 

 

6 réflexions au sujet de “¤ Chronique littéraire : Le gardien du phare ¤”

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