¤ Chronique littéraire : La femme apprivoisée ¤

Titre : La femme apprivoisée
Auteur : Christy English
Date de sortie : 2016
Éditions Milady
Format : Ebook

Bonjour à tous,

Pour cette première chronique de l’année 2019, je viens vous présenter une romance historique que j’ai acheté durant la grosse OP Milady …

 

 

Quand Shakespeare rencontre Jane Austen… Anthony Carrington, comte de Ravensbrook, souhaite se trouver une fiancée docile. Ce gentleman aux passions ardentes, que la guerre a transformé en un homme impassible, exige d’être obéi de ses troupes comme de sa future épouse. Mais, promise au comte par un père endetté, Caroline Montague n’a rien d’une demoiselle aux manières affectées. Elle manie l’épée et surpasse la plupart des hommes tant au tir à l’arc qu’au fusil. Bien qu’elle trouve Anthony autoritaire, elle ne peut s’empêcher d’admettre qu’il est également trop séduisant pour la laisser indifférente. Qui sera le premier à apprivoiser l’autre ?

CC

Le titre laisse songeur, car il pourrait comparer la femme à un animal de compagnie, mais tentons de passer sur cette première approche mitigée et penchons-nous plutôt sur le contenu du livre.

 

Caroline est une jeune femme qui a grandit de façon assez libre : elle a l’habitude de n’en faire qu’à sa tête, d’aller se balader seule avec son cheval, de pratiquer des activités d’hommes… Mais pour régler les dettes de son père, elle doit se marier. A contre cœur, elle va donc épouser Antony Carrington et quitter ses chers parents.

 

Mais son nouvel époux est très autoritaire, alors qu’elle-même ne supporte pas cela.

 

Les affrontements entre les deux nouveaux mariés vont être nombreux et parfois très violents (verbalement)… vont-ils réussir à trouver un semblant de sérénité dans ce mariage ?

 

Comme souvent, ce que j’apprécie dans ce genre de romances ce sont les dialogues : les personnages ayant des opinions totalement différentes cela donne ici des discussions épineuses où Caroline ne se laisse pas marcher sur les pieds ! C’est vraiment une héroïne forte, avec du caractère, bien loin du cliché de « poupée docile » que son époux souhaitait.

 

Si le personnage de Caroline m’a beaucoup plus, Antony m’a un peu laissé perplexe, car il laisse peu percevoir ses émotions/sentiments. Donc pour le lecteur (et Caroline) il reste un personnage un peu lointain, et il est difficile de comprendre ses réactions parfois disproportionnées. Il a des idées bien arrêté sur ce que doit faire ou ne pas faire une femme, et il ne sort vraiment pas de sa ligne de conduite. Cela ne va pas du tout plaire à Caroline.

 

Pour une romance historique, il y a pas mal de scènes de sexes, et d’ailleurs les personnages ont tendance à régler leurs problèmes de cette façon, ce qui ne me semble pas une excellente idée ! Il y a clairement un manque de communication dans ce couple, et encore une fois, cela aurait pu me faire hurler ! Mais personne ne comprendra jamais que la base d’un couple est la communication ?

Que de soucis éviter si les gens se parlaient franchement …

 

Même si les échanges entre Caroline et Antony sont croustillants, le reste de la romance reste très classique, avec le lot de secrets, incompréhensions, interdits et surtout mauvaises décisions qui va avec ce genre littéraire. Et autant dire que nos deux personnages cumulent les mauvaises décisions !

 

Petite déception pour la fin de la romance qui est un peu trop classique à mon goût. J’aurai aimé quelque chose de plus originale, surtout que le sujet de émancipation de la femme était plutôt bien traité dans la majorité du roman.

 

 

La plume de l’auteur m’aura conquise malgré les quelques défauts énoncés et je pense donc continuer la saga …

 

A bientôt,

 

Roxou