¤ Chronique littéraire : Belgravia ¤

Titre : Belgravia
Auteur : Julian Fellowes
Date de sortie : 2016
Éditions JCLattès
Format : Broché

Hello,

Voici un roman qui se trouvait dans ma WL depuis sa sortie, et que j’ai eu la chance de croiser lors d’une virée à la bibliothèque. Cependant, malgré mon enthousiaste, j’ai mis plusieurs semaines à le lire, le mettant très souvent en pause.

Le 15 juin 1815, le bal devenu légendaire de la duchesse de Richmond réunit à Bruxelles tous les grands noms de la société anglaise. La plupart des beaux officiers présents ce soir-là périront quelques heures plus tard sur le champ de bataille de Waterloo, faisant de cette réception l’une des plus tragiques de l’histoire. Mais cette nuit va aussi bouleverser le destin de Sophia Trenchard, la ravissante fille du responsable de l’intendance du duc de Wellington. Vingt-cinq ans plus tard, les Trenchard, en pleine ascension sociale, se sont installés dans le nouveau quartier de Belgravia et pensaient laisser derrière eux ces terribles événements. Mais dans un monde en mutation où l’aristocratie côtoie désormais la classe émergente des nouveaux riches, certains sont prêts à tout pour que les secrets du passé ne menacent pas leurs privilèges…Amours contrariées, intrigues entre classes sociales, sans oublier le rôle des domestiques : on retrouve dans ce roman tout le talent et le charme de l’auteur de Dowton Abbey.

Ce roman a été écrit par l’auteur de Dowton Abbey. Je n’ai lu aucun de ses romans, mais j’ai adoré l’adaptation télévisuelle, donc j’avais très envie de découvrir sa plume. Intrigue au sein de la société victorienne, amour brisé… tout était réuni pour que je passe un bon moment, et pourtant, ce fut vraiment une lecture poussive. Et pourtant, tout commençait bien : une histoire d’amour entre une jeune noble et la fille d’un riche commerçant. Mais la guerre fait rage en Europe et va séparer les deux jeunes gens.

 

Nous retrouvons tous nos héros 25 ans plus tard, au coeur d’une intrigue sur l’identité d’un jeune entrepreneur ne faisant pas partie de la Haute Société mais qui se retrouve invité partout.

 

Ce livre est sympathique, et j’ai bien aimé me retrouver dans cette période historique. Je lis pas mal de romance se déroulant à cette époque, mais ici, le livre est plus consistant en ce qui concerne les mœurs de l’époque, les liens aristocrates/domestiques et globalement, les habitudes de tout ce petit monde. Comme dans Dowton Abbey les aristocrates et les domestiques sont liés par le quotidien mais également par les secrets et leurs interactions sont intéressantes. 

 

Le problème, c’est que j’ai eu du mal à accrocher à la narration et à l’histoire. J’ai trouvé que cela avançait trop lentement et que le style de l’auteur était un peu lourd à lire. J’ai mis plusieurs semaines à le lire car je le mettais tout le temps en pause pour lire d’autres romans. 

 

 

Extrait

Tu t’imagines que moi, John Bellasis, neveu du comte de Brockenhurst, dont les aïeux participèrent aux croisades et à toutes les grandes batailles ayant depuis secoué l’Europe, j’irais convoler en justes noces avec….(S’interrompant, il la toisa d’un regard dur et froid comme la pierre), avec la fille divorcée d’un vulgaire marchand ?

Sous le choc, Susan recula, le souffle coupé, comme si on l’avait aspergée d’eau glacée. Lui se remit à rire. Comme s’il déversait la détresse due à la ruine de toutes ses espérances dans ce rire cruel, presque hystérique, avec l’humour du désespéré.

Susan eut l’impression d’avoir reçu une gifle. Elle se leva en portant les mains à ses joues, le cœur battant à tout rompre.

 

 

Globalement je n’ai rien à reprocher à ce livre car il contient tout ce que j’aime. Cependant, je n’ai pas accroché ni à l’histoire ni au style et j’en ressors avec un sentiment mitigé. Dommage….

Merci de vos passages et commentaires,

 

Roxou