¤ Cinéma : Une sirène à Paris ¤

Titre : Une sirène à Paris
Réalisateur : Mathias Malzieu
Date de sortie : 11 mars 202
Durée  : 1h20
Ma note : 14/20

Bonjour !

C’est un film que j’attendais avec impatience, mais que je n’ai pas pu voir pendant ces 4 jours de sorties en mars ! Donc, dès la réouverture des salles, je suis allée le visionner avec une amie !

Crooner au cœur brisé, Gaspard s’était juré de ne plus retomber amoureux. Quant à Lula, jolie sirène, elle n’a que le chant pour se défendre des hommes, en faisant s’emballer leur cœur jusqu’à l’explosion. Lorsque la Seine en crue vient déposer Lula au pied du Flowerburger, la péniche-cabaret où chante Gaspard, c’est un mini-tsunami qui va bouleverser leur existence. Lui, l’homme qui a souffert d’avoir trop aimé, et elle, la créature qui n’a jamais connu l’amour, vont apprendre à se connaître. Et à chanter d’une même voix…

L’univers que Mathias Malzieu et Dionysos créent à chaque album me plait toujours beaucoup ! Cela fait longtemps que j’attendais le nouvel album et le nouveau livre (acheté mais pas lu), et donc j’ai été ravie de voir que les deux allaient être adapté au cinéma !

 

Ce film est un concentré de poésie et de musique bien sûr. Une sirène (Lula, joué par Marilyn Lima) échoue à Paris, et c’est Gaspard (joué par Nicolas Ducauchelle), crooner un peu raté, qui vivote grâce au bateau concert de son père qui la retrouve sur les berges. Alors que Lula brise les cœurs (au sens mortel) de tous les hommes qu’elle croise en chantant (ou par sa simple présence), Gaspard semble immuniser pour l’instant.

 

Il prend soin d’elle, en l’installant dans sa baignoire, le temps qu’elle guérisse. En parallèle, une femme médecin enquête pour la retrouver après le décès inexpliqué de son fiancé (cœur brisé). Cette recherche apporte un petit côté enquête à l’histoire, mais cela reste très léger.

 

Nous suivons donc Gaspard, qui en s’occupant de Lula reprend un peu goût à la vie, et recommence même à compenser de la musique. C’est un peu comme sa vie commençait à s’éclairer à nouveau après sa dépression passée.

Lula apprend à découvrir un petit bout du monde des humains, sans tuer personne tout en espérant retrouver très vite la mer.

 

C’est un conte de toute beauté, avec de belles images, dans un univers un peu décalé, comme c’est si bien le faire Mathias Malzieu. J’ai aimé plonger dans ce film, chantonner les chansons (déjà connu grâce à l’album surprisier)…

 

Ce film fait du bien et donne le sourire. La seule petite déception que j’ai est pour la fin du film. Je ne vais pas trop en dévoiler mais cela ne m’a pas entièrement satisfait. Je m’attendais à autre chose.

 

 

 

 

 

Un joli film, qui fête dignement la réouverture des salles de cinéma ! Je vous conseille à tous ce visionnage, ainsi que celui de La mécanique du coeur, qui est un autre film de Mathias Malzieu avec la bande son de Dyonisos, que j’adore !

 

L’avez-vous vu ?

A bientôt

Roxou