Evasion littéraire, Jeunesse

¤ Chronique littéraire : Tortues à l’infini ¤

Titre : Tortues à l’infini
Auteur : John Green
Date de sortie : 2017
Éditions Gallimard
Format : Broché

Bonjour à tous,

 

j’ai failli louper la lecture Mystère du mois de novembre ! Il est vrai que la lecture ne me tentait pas vraiment mais je me suis quand même lancée.

 

 

Synopsis gros

Aza, seize ans, n’avait pas l’intention de tenter de résoudre l’énigme de ce milliardaire en fuite, Russell Pickett. Mais une récompense de cent mille dollars est en jeu, et sa Meilleure et Plus Intrépide Amie Daisy a très envie de mener l’enquête. Ensemble, elles vont traverser la petite distance et les grands écarts qui les séparent du fils de Russell Pickett : Davis.
Aza essaye d’être une bonne détective, une bonne amie, une bonne fille pour sa mère, une bonne élève, tout en étant prise dans la spirale vertigineuse de ses pensées obsessionnelles.
Aza, Daisy, Davis, trio improbable, trouvent en chemin d’autres mystères et d’autres vérités, celles de la résilience, de l’amour et de l’amitié indéfectible.

chronique biz

C

Je n’ai lu qu’un roman de John Green (Nos étoiles contraires) ainsi qu’une nouvelle, et j’avais vraiment apprécié ses histoires.

Mais pour ce roman, je suis assez dubitative.

 

Ce roman évoque deux éléments assez grave : la disparition d’une figure parentale et les TOC chez l’adolescent (dans une version assez grave d’ailleurs).

 

Aza est une adolescente ayant perdu son père il y a quelques années. Elle vit seule avec sa mère, va au lycée, sort avec sa meilleure amie Daisy, mais a de très gros tocs : elle psychote sur la possibilité d’avoir une maladie et cela a de gros impacts sur sa vie et sur son entourage.

Davis vit avec son jeune frère, et son père vient de s’enfuir de la propriété familiale de peur d’être arrêté par la justice. Ils ne savent pas où il est…

 

Quand Aza et Davis se rapprochent, leurs mondes vont se télescoper : Davis adore Aza, Aza adore Davis, mais Aza a vraiment de gros soucis. Daisy adore Aza, mais elle lui reproche d’être trop centré sur ses psychoses.

 

Cela donne donc un beau désordre….

 

Ce roman n’est pas une histoire d’amour, il y a certes de la romance, mais c’est vraiment centré sur les problèmes psychologiques d’Aza : nous sommes dans sa tête, et c’est vraiment dérangeant par moments. Je me suis vraiment sentie perdu durant certains passages de ma lecture car son esprit part parfois dans des directions inattendus, notamment autour de la peur d’attraper une maladie.

 

Je ne sais donc pas vraiment si j’ai aimé ce roman : la plume de John Green est toujours très agréable à lire, mai je me suis sentie déconnecté du monde des adolescents (je pense que je vais finir par arrêter ce genre de lecture), et surtout, je n’ai pas accroché avec les personnages, sauf Davis. Aza est difficile à apprécier en tant que personnage (et en tant que personne aussi je pense) car sa maladie a tendance à mettre des barrières entre elle et les autres. Daisy est un peu particulière aussi : tolérante avec sa meilleure amie, mais avec pas mal de ressentiments aussi.

 

Le roman n’a pas pris le chemin que j’attendais : il ne tombe pas dans les clichés des Happy End que l’on retrouve souvent, au contraire, il reste réaliste, et il n’y a pas de miracles.

 

verdict

J’ai cru comprendre que ce roman était très personnel pour l’auteur, mais je n’ai pas du tout accroché à la lecture … le sujet est intéressant, mais à par cela, ce n’est pas un roman qui me restera en mémoire.

 

A bientôt,

 

Roxou

 

 

 

6 réflexions au sujet de “¤ Chronique littéraire : Tortues à l’infini ¤”

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