¤ Chronique littéraire : La jeune fille sur la falaise ¤

Titre : La jeune fille sur la falaise
Auteur : Lucinda Riley
Date de sortie : 2016
Éditions Charleston
Format : Broché

Hello,

Appréciant beaucoup Lucinda Riley, j’ai emprunté ce roman à la bibliothèque pour parfaire ma connaissance de sa bibliographie. Et ce fut vraiment une jolie lecture.

 

Pour échapper à une récente rupture, Grania Ryan quitte New York pour aller se ressourcer en Irlande auprès de sa famille. C’est là, au bord d’une falaise, qu’elle rencontre Aurora Lisle, une petite fille qui va changer sa vie.
En trouvant de vieilles lettres datant de 1914, elle se rend compte du lien qui unit leurs deux familles. Les horreurs de la guerre, l’attrait irrésistible du ballet, le destin d’un enfant abandonné, ont fait naître un héritage de chagrin, qui a tour à tour marqué chaque nouvelle génération.
C’est finalement l’intuition d’Aurora qui leur permettra de se libérer des chaînes du passé, et d’aller vers un futur où l’amour triomphe sur la perte.

Nous rencontrons Grania alors qu’elle revient passer quelque temps en Irlande chez ses parents. Sa vie à New York est devenue douloureuse et elle a besoin de prendre du temps loin. Elle rencontre alors la petite Aurora, et va devoir s’occuper d’elle pendant quelques semaines suite au déplacement professionnel de son père.

 

Kathleen, la mère de Grania, lui confie alors de vieilles lettres expliquant les liens anciens qui lient les deux familles et qui semblent encore avoir des répercussions sur le présent. La narration alterne alors entre présent et passé, dans les années 1910-1920 (puis 1930-1950) où nous rencontrons Mary, domestique dans la famille Lisle, et Anna, bébé adopté et dont Mary s’occupe. Outre ses deux époques, nous avons aussi des pages écrites par Aurora, comme si elle donnait son avis sur ce qu’il se passait.

 

J’ai beaucoup apprécié l’écriture de ce roman, mais ce n’est pas une surprise avec cette autrice que j’apprécie beaucoup. L’alternance entre passé et présent et bien dosé, et de plus, nous avons deux présents : l’Irlande où nous suivons Grania, et New York où se trouve son compagnon Matt qui tente de comprendre ce que veut Grania.

 

Par contre, il y a juste un détail qui m’a gêné, c’est l’abondance de drame qu’il y a dans le livre, et jusqu’aux dernières pages. C’est comme si l’autrice voulait aborder pleins de sujets dans son roman et j’ai trouvé que certains auraient pu être évité.

 

Extrait

C’était peut-être tout simplement parce que les couples modernes étaient devenus trop exigeants. La hiérarchie des besoins avait évolué. Un couple n’avait plus les mêmes priorités. Autrefois, on se préoccupait avant tout de trouver de quoi manger pour ses enfants, de gagner quelques pièces supplémentaires pour finir le mois, on se demandait même si ses enfants allaient survivre à une maladie infantile particulièrement grave. Aujourd’hui, on ne se demandait plus si on arriverait à passer l’hiver au chaud, mais plutôt quelle marque de vêtements on allait porter pour ne pas avoir froid. Rares étaient les femmes dans les sociétés occidentales qui disaient au revoir à leurs époux sans savoir quand et si elles les reverraient parce qu’ils partaient au combat. En bref, on avait depuis longtemps dépassé le stade de la simple survie.

 Encore une réussite pour Lucinda Riley ! Cette autrice ne me décevra jamais (enfin, j’espère)! Elle nous entraine dans une histoire familiale compliquée, mais une histoire emplie d’amour …

 

Merci de vos passages et commentaires,

 

Roxou