Contemporain, Evasion littéraire

¤ Chronique littéraire : Fils du feu ¤

 

Titre : Fils du feu
Auteur : Guy Boley
Date de sortie : 2016
Éditions : Grasset
Format : Broché
Prix : 16.50 €
Ma note : 11/20

 

Bonjour à tous !

 

J’ai lu ce livre dans le cadre du Comité de lecture Terres de Paroles 2017, et ce fut une déception ! 

 

Synopsis gros

 

Nés sous les feux de la forge où s’attèle leur père, ils étaient Fils du feu, donc fils de roi, destinés à briller. Mais l’un des deux frères décède précocement et laisse derrière lui des parents endeuillés et un frère orphelin. Face à la peine, chacun s’invente sa parade : si le père s’efface dans les vagues de l’ivresse, la mère choisit de faire comme si rien ne s’était passé. Et comment interdire à sa mère de dresser le couvert d’un fantôme rêvé ou de border chaque nuit un lit depuis longtemps vidé ? Pourquoi ne pas plutôt entrer dans cette danse où la gaité renait ? Une fois devenu adulte et peintre confirmé, le narrateur, fils du feu survivant, retrouvera la paix dans les tableaux qu’il crée et raconte à présent. Ainsi nous dévoile-t-il son enfance passée dans une France qu’on croirait de légende, où les hommes forgent encore, les grands-mères dépiautent les grenouilles comme les singes les bananes, et les mères en deuil, pour effacer la mort, prétendent que leurs fils perdus continuent d’exister.
Dans une langue splendide, Guy Boley signe ainsi un premier roman stupéfiant de talent et de justesse.

chronique biz

 

 

Je ne sais pas quoi penser de ce roman … je sais juste que je n’ai pas aimé ! Cette chronique ne va donc pas être très longue.

 

Le livre commence quand le personnage principal (qui est aussi le narrateur) nous parle de ses souvenirs d’enfance du travail de son père à la forge… Puis, son frère meurt… un frère dont nous n’avions alors jamais entendu parler, et dont nous ne savons absolument rien, ni de quoi il est décède.

 

Chaque membre de la famille prend alors des chemins différents pour surmonter ce drame : la grande sœur (dont on ne sait rien) s’en va, le père commence à boire, la mère refuse la fatalité de la mort…

Nous suivons donc notre héros durant plusieurs années, pendant ses études, puis sa vie, ainsi que es différentes étapes de sa vie ! Et à travers ses yeux, nous voyons l’évolution de sa famille, et surtout, la douce folie de sa mère. N’acceptant pas la mort de son fils, elle fait comme si il était toujours vivant, et c’est franchement glauque ! Certains moments de lecture étaient ainsi franchement étrange.
De plus, à travers le métier de son père (forgeron), nous suivons l’évolution du monde de la consommation, avec le no besoin des forgerons et l’industrialisation du milieu… cette partie était vraiment intéressante.

 

Par contre, j’ai eut beaucoup de mal à apprécier le style de l’auteur. C’est très poétique et recherchée, je ne met donc pas du tout cela en cause. Mais je n’ai pas aimé, et cela a beaucoup gêné ma lecture. Le pompon vu à mon sens que l’auteur à comparé la fumée des locomotives à une horde de Huns violant les draps blancs….  J’ai totalement halluciné à ce moment !

 

 

 

verdict

 

Une lecture que j’ai trouvé vraiment fastidieuse, et que je n’ai donc pas apprécié. Le thème de la gestion du deuil est présent, mais au final, certains éléments prennent parfois le dessus, des détails qui m’ont perdu dans ma lecture …

Une déception donc, et c’est rare que j’en ai 😦

 

Roxou

 

3 réflexions au sujet de “¤ Chronique littéraire : Fils du feu ¤”

  1. Je pense que je serais déçue aussi. J’ai du mal avec les livres qui nous présentent peu les personnages. Surtout ici, avec une histoire aussi dramatique, on a besoin d’avoir des détails sur les uns et les autres, pour partager les émotions.

    J’aime

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.